Notre position :
L'équipage est de retour en France
Mateo est resté à Nouméa
    
Dernière mise à jour : 13/06/2010

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Vu par les enfants

Dernière mise à jour: 5 avril 2006







N° 1 Mois de Mars 2006

La Raie Manta :
Comment vit-elle ? Que mange-t-elle ?
Cet animal aquatique de Polynésie est expliqué par Sylvain
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La Polynésie Française :
Géographie. Economie. Histoire.
Florian explique tout sur la Polynésie
Page 1 et 2


La Raie Manta, par sylvain :

La raie manta ou manta alfredi est un poisson qui possède des ailes qui lui permettent de nager sous l'eau (ça ressemble plutôt à un vol). Elle possède aussi une queue très longue terminée par un dard. Les raies les plus longues peuvent atteindre 6m d'envergure, les plus lourdes, 5 tonnes. Malgré sont poids, la raie peut faire des sauts spectaculaires hors de l'eau (1 ou 2m de hauteur). Les raie manta ne sont pas en voie de disparition, mais leurs prédateurs sont : requins, orques et hommes. La manta est la plus grande des raies du monde.

Alimentation :
La raie manta se nourrit exclusivement de plancton. Elle exécute de véritables tonneaux à l'intérieur des bancs de plancton pour avaler avec son énorme bouche le maximum de nourriture.


La Polynésie française, par Florian :

La Polynésie française est un ensemble d'îles coralliennes; la Polynésie française est un TOM (Territoire d'Outre Mer) de la france. La Polynésie française compte 160 000 habitants répertoriés sur 4000 km2. Elle possède 5 archipels : Iles de la Société, Tuamotu, Gambier, Marquises et Australes. L'île la plus importante de ces 118 îles réparties sur 4 millions de km2 d'océan est Tahiti (1 042 km2), elle possède de aussi le point culminant : le mont Orohena (2 241 m). La capitale de la Polynésie française est Papeete (63 000 hab.).

Géographie :
Tahiti se trouve: à 8 000 km de Lima, à 6 000 km de Sydney, à 10 000 km de Tokyo, à 7 000 km de San Francisco et à 7 000 km de la banquise du sud. L'archipel des Australes chevauche le tropique du Capricorne. Il comprend 5 îles hautes et un atoll, très éloignés des un des autres et situés entre 575 et 1 275 km au sud de Tahiti.
Entre Tahiti et les Marquises, l'archipel des Tuamotu, composé de 77 atolls, s'étire sur plus de 1 500 km du nord-ouest au sud-est et de plus de 500 km d'est en ouest.
Le minuscule archipel des Gambier, à 1 600 km de Tahiti, est un appendice situé dans le prolongement sud-est des Tuamotu.
A 1 400 km au nord-ouest de Tahiti, non loin de l'équateur, l'archipel des Marquises est constitué d'une quinzaine d'îles et d'îlots dont 6 seulement sont habitées. L'ensemble de la surface terrestre émergée représente 3 500 km2.

Economie :
Le PIB est de 1,6 millions de franc pacifique (environ 13 500 €), en Polynésie.
Il y a 9,7% de chômage, ce sont généralement les femmes et les jeunes sans qualifications qui sont touchés.
Avec la France métropolitaine, il y a 45% d'importation et 35% d'exportation.
Chaque année, 20 000 tonnes de coprah, 50% viennes des Tuamotu.
La perle est la seconde source de revenus du territoire après le tourisme (20% du PIB). Le Japon achète 85% des perles de polynésie.

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Un peu d'Histoire :
La Polynésie fut découverte en 1520 par Ferdinand Magellan qui apperçu Puka Puka (un minuscule atoll des Tuamotu).
Elle fut explorée par Mendana de Niera jusqu'en 1595.
Du 17e siècle jusqu'au milieu du 18e, ce sont les Hollandais qui explorent la Polynésie.
Les anglais continuèrent à l'explorer jusqu'à la fin du 18e siècle. Wallis, Bougainville et Cook explorèrent la Polynésie à cette époque.
A partir du 19e siècle, les rois Pomaré régnèrent:
Le roi Pomaré 1: ????-1803
Le roi Pomaré 2: 1803-1821
Le roi Pomaré 3: 1821-1827
La reine Pomaré 4: 1827-1877
Le roi Pomaré 5: 1877-1891
En 1841, les français prirent de force Papeete. Ils déclarèrent en 1903 que la Polynésie était un EFO (Etablisement Français d'Océanie). En 1996, la Polynésie fut un TOM (Territoire d'Outre-Mer).


Crème à la vanille, par Sylvain :

Préparation : 30 minutes à 45 minutes
Cuisson : 10 à 15 minutes
Ingrédients :
- 1/2 litre de lait
- une gousse de vanille (de préférence de Tahaa)
- 100 gr de sucre
- 2 jaunes oeufs
- deux cuillères de maïzena
1) Faire bouillir le lait, faire infuser la gousse de vanille dans le lait pendant 20 mn sur le coin du feu
2) Battre le sucre avec les jaunes d'oeufs, verser peu à peu le lait bouillant sur ce mélange en travaillant avec un fouet.
3) Remettre sur le feu à feu doux et remuer avec le fouet jusqu'à ce que la crème épaississe un peu mais il faut qu'elle reste liquide.
4) Retirer du feu et remuer encore pendant quelques minutes
5) Mettre dans des ramequins et servir froid
6) Avec les blancs d'oeufs, vous pouvez faire des îles flottantes (voir recette dans le prochain numéro)


Le petit lexique, par Sylvain :

Tahitien :
Ia orana : bonjour
nana : au revoir
e : oui
aita : non
iti : petit
nui : grand
maeva : bienvenue
tane : homme
vahine : femme
ha'ari : noix de coco
va'a : pirogue polynésienne à balancier
motu : île

Le mois prochain :
Rubrique animale : La Tortue
Rubrique cuisine : Les motus flottants (pour accompagner la crème à la vanille)

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20 août 2005

Les Galãpagos par Sylvain






Sylvain à cheval aux Galãpagos
Nous partons demain (dimanche 21 août) pour les Marquises. Nous avons fait les pleins d'eau, de gaz oil et les courses. Nous allons faire la plus grande traversée que nous n'avons jamais faite. Elle durera à peu près 25 jours.
Aux Galãpagos, nous avons vu des fous de Bassan à pattes bleues, des otaries, des tortues d'eau, des tortues géantes et des frégates mais il y a aussi des fous de Bassan à pattes rouges dont le bec est bleu. Nous avons fait du cheval sur le volcan Sierra Negra. Les chevaux n'avaient pas bonne humeur. Mon cheval donnait des coups de sabot et des coups de tête aux autres chevaux, celui de Florian ne supportait pas celui de maman et celui de papa restait toujours derrière puisque les autres chevaux l'empêchait d'être devant.

    


18 août 2005

Les Galãpagos par Florian






Florian à cheval aux Galãpagos
Nous sommes aux Galãpagos sur l'île la plus grande : Isabela.
C'est super ici : il y a plein d'animaux (on a vu des flamand roses, des otaries, des fous à pattes bleues, des iguanes, des tortues géantes,...).
Nous sommes allés à Cabo Roca (un site ou il y a des otaries, des fous, des iguanes et des tortues de mer), l'entrée n'était pas facile : il fallait entrer entre deux vagues déferlantes avec moteurs à fond !
(Évidement, ce n'était pas avec Mateo que nous sommes entré mais avec une vedette rapide). Pour sortir, il fallait choisir son moment où il n'y avait pas trop de vagues, mais nous avons quand même sautés avec le bateau. Nous avons aussi fait une ballade à cheval dans la montagne et une autre en pick-up dans les fermes. Nous allons partir dimanche pour les Marquises, ce sera la plus grande traversée que nous ferons du voyage.

    


13 juin 2005

La traversée du Canal de Panama

Extrait du journal de bord de Sylvain
(cliquer sur les images pour les agrandir)




Le canal, vu en coupe



Le lac Gatun



L'écluse de Gatun

    


8 mai 2005

Les Pirogues de l'Ile à Vache (par Florian)






Pirogue pays
C'est le bateau traditionnel de l'île, sa coque est un tronc de manguier creusé.
Le mat, la bôme et la livarde sont en bambou. Les voiles sont fabriquées avec des bouts de toile, des bâches, des sacs en plastique, mais rarement du tissu à voile sauf si c'est un don d'un voilier de passage.
On n'utilise pas de gouvernail sur cette embarcation, elle se manie à la pagaie.
Les habitants de l'île s'en servent pour pêcher, se déplacer et transporter du matériel, de la nourriture ...

    


29 janvier 2005

La vie en mer

Les enfants ayant un peu de mal a écrire eux-mêmes leurs impressions,
nous les avons interviewés sur leur façon de percevoir la vie en mer
lors des grandes traversées.


Joëlle : "Alors Florian, peux-tu me dire dans quel état tu te trouves maintenant que tu as fais quelques jours de mer ?

Florian : "Je suis un peu ... barbouillé mais ça se calme".

Joëlle : et tu ne prends pas de médicament car il a mauvais goût ! tu préfères rester allongé.
Est-ce que tu dors bien la nuit ?"

Florian : Ben oui, je dors bien, mais, dès fois, je me réveille en plein milieu et je viens vous voir pendant votre quart de nuit.

Joëlle : et c'est vrai aussi qu'il arrive que tu nous donnes un coup de main pour prendre un ris quand le vent se lève. Tu es derrière, dans le cockpit, à la barre, et tu nous éclaires ou changes le cap si besoin. C'est précieux d'avoir un jeune matelot en soutien ! Pour toi qui aime bien ton lit, tu te lèves sans aucun problème à ce moment là ! Quel changement pour nous !

Florian : Oui, ben c'est normal !J'aime bien aussi un peu vous aider parce que c'est nous. Il ne faut pas non plus que ça prenne trop de temps sinon la manœuvre est plus difficile car il y a plus de vent (dans des rafales par exemple) et on risque de changer pas mal le cap dans ce cas. Ca peut rallonger le trajet aussi.

Joëlle : Je trouve que depuis quelques jours, tu as beaucoup changé, tu vois les choses à faire en manœuvre, tu apprends bien et vite, le vocabulaire aussi. Tout de suite, tu viens vers nous et tu demandes s'il y a besoin d'aide, c'est un plaisir pour nous de te voir ainsi, réactif et intéressé.

Joëlle : Depuis qu'on est parti, tu t'attendais à une météo comme ça ?

Florian : Non et oui, mais là, ça va. Le ciel est pratiquement tout bleu et il y a du soleil.
Enfin, je savais que j'aurais du mauvais temps ! C'est vrai qu'on n'aime pas !

Joëlle : Beau temps ou pas beau temps, comment tu occupes tes journées ?

Florian : En dormant et en me reposant aussi ; un tout petit peu en mangeant aussi. Quand la mer n'est pas belle, nous mangeons des pâtes. Il n'y a que ça qui passe.
Autrement, Je lis pas mal, il m'arrive même de relire des livres déjà vus et puis je bricole.

Joëlle : Oui, comme l'autre fois un cerf-volant, ou alors un bracelet brésilien ou encore tu m'empruntes mes affaires de couture et tu t'amuses à fabriquer des voitures avec des morceaux de bouchon et de tissus. Ca, les idées ne manquent pas ! Tu fais avec les moyens du bord.
Il ne faut pas oublier l'école non plus. Ca prend des heures !
De temps en temps aussi, tu viens voir quand on fait le point sur la carte. D'ailleurs, nous sommes intéressé de savoir de combien on a avancé par jour. Ca te plaît de"faire le point".

Florian : Oui, et puis ça redonne le moral un peu. On voit le bateau sur l'écran grâce au GPS, sa vitesse et le nombre de milles faits depuis le dernier point.
En général, c'est deux fois dans la journée (début de matinée et début d'après midi).

Joëlle : Donc, aujourd'hui, nous avons fait 100 milles. Ce n'est pas beaucoup.

Joëlle : Est-ce que vous avez l'intention de pêcher ?

Florian : Euh, je me vois mal ramener un gros poisson à bord et surtout le manger !

Sylvain : Et aussi l'assommer !

Joëlle : Pourtant, ça ferait du "frais" sur le bateau !

Joëlle : Vous n'avez pas trop envie parce que vous êtes encore barbouillés, là maintenant !!

Florian : Ben, oui, c'est ça

Joëlle : Vous êtes contents quand même d'être sur le bateau ?

Florian : Ah, bien oui, je suis content d'aller vers le soleil, plus on va vers le sud, plus il fait beau et alors je pense aux plongées, aux baignades ...

Joëlle : Quand tu n'es pas bien sur le bateau, Sylvain, ça ne t'enlève pas le plaisir de continuer à naviguer ?

Sylvain : Ben, non. Je continuerai de faire du bateau. Quand j'ai mal au ventre, je prends mon médicament et ça va mieux. Je dors beaucoup aussi.

Joëlle : Est-ce que tu pensais que la navigation était si longue que ça ?

Sylvain : Non, un petit peu déçu que ce soit long. Je voudrais que ça aille plus vite Quand la mer est calme, c'est bien, on peut s'occuper mais quand on arrive à un port, c'est encore mieux !

Joëlle : Et là au port, qu'est-ce que tu fais ?

Sylvain : Eh bien, je fais des rencontres, je vais sur terre, je visite.

Joëlle : Et quand il fait calme sur le bateau, la pêche, par exemple, tu aimes bien ?

Sylvain : Oui. Des fois, je tire la ligne pour voir s'il y a un poisson au bout ou je la relève entièrement.

Joëlle : La preuve, hier soir, tu es venu me chercher et tu m'as dit : "Viens voir, Maman, y'a un poisson. On a réussi à avoir une dorade.

Sylvain : Autrement, j'aime bien jouer aussi aux Légos et je lis beaucoup.

Joëlle : tu aimes bien te documenter aussi et savoir où on va, tu lis les entrées de port. Quand on part, tu veux toujours savoir où on va. Tu es curieux de ça. Tu lis autant les informations que papa ! Tu m'informes souvent de ce que tu as lu et tu es satisfait ! Et puis, tout ce qui parle de voyage ou de navigation sur des îles, tu adores ça !

Florian : j'ai soif Maman

Joëlle : Eh bien bois de l'eau !

Florian : Non Maman, j'ai soif de découvertes !!

    


16 octobre 2004

La traversée Nazaré - Cascais racontée par Florian
(Extrait de son journal de bord)

Traversée Nazaré-Cascais :
Un casier en pleine nuit ! Oui, on s’est pris un casier qu’on n’avait pas vu dans le gouvernail (heureusement pas dans l’hélice) en arrivant à Cascais .

Cascais :
En arrivant on a vu Tao (déjà rencontré à la Corogne) au mouillage. Il y avait d’autres français qu’on ne connaissait pas pour l’instant.
On a été au ponton visiteur de la marina, le tarif était cher mais c’était luxueux : les lavabos des sanitaires étaient en marbre, les lumières automatiques et les douches étaient très bonnes.
On a rencontré « Pécheur de Lune », un catamaran français très sympa. On a fait des ballades à Sintra et à Lisbonne avec eux. Le tarif de la marina était un peu cher, car on était en haute saison, alors on a été au mouillage.
On a eu du mal à revenir à la marina car on s’était pris un cable dans l’ancre et il y avait une régate de 50 bateaux qui arrivait.
On a voulu partir à Madère mais l’embrayage du moteur tribord ne marchait pas très bien donc on a du aller à Seixal le réparer et mettre Mateo à sec.

    


15 octobre 2004

Extrait du journal de bord de Sylvain
(cliquer sur les images pour les agrandir)



 


 

    


15 septembre 2004

La traversée du Golfe de Gascogne racontée par Sylvain
(Photo de son journal de bord)



Cliquer sur l'image pour l'agrandir

    


12 septembre 2004

La traversée du Golfe de Gascogne racontée par Florian
(Extraits de son journal de bord)

 

 

1er jour

« le départ a été génial .avec les nouvelles paroles de la chanson de Mateo et, ensuite, la pluie de champagne !
Ce soir là, vers 21 h, j'ai vu des dauphins avec papa.
Nous avons eu, aussi, quelques passagers clandestins : un pipit maritime et un bécasseau maubrèche »

 

 

Jour 2

« Ce jour ci, mer agitée avec des houles de 2 m de haut. Par contre, la nuit on a mieux dormi car il y avait moins de vent, ce qui a donné 2 h de moteur en fin de nuit. Vers midi, avec papa, maman et moi, on a encore vu des dauphins mais, de plus près, et, ..ils sautaient.
Un peu barbouillé ce jour là. »

 

Jour 3

« Cette nuit, on a bien avancé (5 noeuds de moyenne !). Aujourd'hui, pas de dauphin mais le jet d'une baleine. Encore plus de vent avec des houles de 2,50 m ».

 

Jour 4

« Ce jour ci, 15 h de moteur, peut-être pas de dauphin ni de baleine mais la côte. Nous sommes très contents et commençons à pénétrer dans la baie de la Corogne..bientôt nous verrons le port !!! »

 

    


Août 2004

Les enfants ont commencé une petite chanson pour notre départ .

(sur l’air de « Il était un petit navire »)

Il était un catamaran, il était un catamaran,
Qui n’avait ja, ja, jamais voyagé (bis) ohé, ohé,
Ohé, ohé Mateo, Mateo navigue sur les eaux (bis)

Ils sont partis pour deux années (bis)
Pour un de, de, demi tour du monde (bis) ohé, ohé
Ohé, ohé Mateo, Mateo navigue sur les eaux (bis)

 

La suite ici

Si vous avez des idées pour de nouveaux couplets vous pouvez nous les transmettre...

    


Avril 2004

Les enfants participent à la préparation du bateau.





Florian installe les protections sur les barres de flèches.

 

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Aout 2003

Les enfants donnent leurs impressions sur la première virée vers les îles.

 


Sylvain (le 17/08/2003)

Démonstration des sauveteurs en mer:

"Sauvetage en mer, ça veut dire sauver des gens qui sont dans l'eau sans faire exprès. Il faut se mettre sur le dos."

 

 

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Florian (le 13/08/2003)

Ballade à l'île d'Houat:

"Nous faisons notre première grande traversée avec Matéo. Nous sommes en plein océan, partis de Port-Blanc pour l'île d'Houat.
On se croirait dans une île des années 60, le paradis des vélos. Il n'y a aucune voiture, que pour: le médecin, les pompiers et pour les pêcheurs. Il y a quelques mobylettes aussi.
Le sable est doux et fin, il n'y a aucune algue sur la plage et dans l'eau. L'eau est très claire pour une plage de Bretagne.
A refaire en vélo et tenue de plongée ..."

 

 

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Mars 2003

Le voyage, ... vu par Sylvain

 

    

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